Avec l’insécurité quant à la nourriture qui ne cesse de grimper partout en Amérique du Nord, Molson Coors Entreprise de boissons a décidé de faire équipe avec des banques alimentaires associées à Feeding America et des banques alimentaires locales au Canada afin de donner près de 3 millions de repas à des communautés locales et des marchés où sont établies ses brasseries. Ce don va aider durant une période de demande sans précédent des services offerts par les banques alimentaires en raison de la pandémie du coronavirus et des retombées économiques qu’elle a engendrées.
Comme le soulignait Michael Nordman, chef principal, Affaires communautaires, chez Molson Coors, « En 2020, nous avons constaté une hausse de l’insécurité alimentaire dans toutes nos communautés. Les banques alimentaires signalent une demande plus forte que jamais de leurs services. C’est là une occasion pour nous d’intensifier nos efforts en vue d’aider les familles démunies dans les collectivités où nous œuvrons. »
Molson Coors donne des repas à des banques alimentaires dans 10 des communautés locales et des marchés où sont établies ses brasseries :
- 180 000 repas à la banque alimentaire Feeding the Valley (Albany, GA)
- 750 000 repas à la banque alimentaire du grand Chicago
- 48 000 repas à Agnes’ Table (Chippewa Falls, WI)
- 540 000 repas à la banque alimentaire des Rocheuses (Denver/Golden, CO)
- 375 000 repas à la banque alimentaire de la région de Tarrant (Fort Worth, TX)
- 375 000 repas à Feeding America Eastern Wisconsin (Milwaukee, WI)
- 171 000 kilos de nourriture à Moisson Montréal (Montréal, QC)
- 125 000 repas à la banque alimentaire de la région de Blue Ridge (Shenandoah, VA)
- 65 000 repas à la banque alimentaire Daily Bread (Toronto, ON)
- 240 000 repas à la banque alimentaire Shared Harvest (Trenton, OH)
Les dons ont été dévoilés hier sur des panneaux publicitaires dans les différents marchés et dans le cadre d’une campagne dans les médias sociaux.
Les banques alimentaires font l’objet d’une demande sans précédent alors que les familles doivent faire face à une économie réduite à néant par la pandémie du coronavirus et aux perspectives de secours bien nécessaires pour les Canadiens et les Américains venant à échéance à la fin de l’année. Selon Feeding America, le nombre de personnes faisant face à la faim pourrait atteindre 50 millions d’ici la fin de 2020. Cela correspond à un Américain sur six et à un enfant sur quatre, ce qui représente une hausse de 30 % par rapport à l’an dernier. Un Canadien sur sept connaît la faim selon des statistiques du gouvernement.
Greg Trotter, porte-parole pour la banque alimentaire du grand Chicago mentionne « Nous constatons qu’en moyenne 50 % plus de personnes sont démunies par rapport à janvier (2020). Le besoin dans nos communautés est incessant et énorme. Plusieurs de nos banques alimentaires ont des files d’attente qui s’étalent sur plus d’un coin de rue. C’est une bien triste situation. »
Feeding America, le plus grand organisme de lutte contre la faim aux États-Unis, a déclaré avoir offert un nombre sans précédent de repas cette année, soit quelque 4,2 milliards de mars à octobre. Ses membres ont constaté une hausse moyenne de 60 % des clients durant la pandémie, dont 40 % n’avaient encore jamais utilisé leurs services.
Et les coûts des banques alimentaires augmentent à mesure que le nombre de familles démunies grimpe. Non seulement doivent-elles acheter plus de denrées alimentaires, mais le coût de la nourriture augmente aussi alors que certains programmes gouvernementaux visant à combattre l’insécurité alimentaire viendront bientôt à échéance.
Greg Trotter mentionne à cet effet « Nous prévoyons de dépenser au moins trois fois plus en achats de nourriture cette année que l’an dernier. Nous achetons plus de nourriture et les coûts en sont plus élevés. Des dons comme celui-ci sont extrêmement importants pour nous, car ils nous permettent de poursuivre nos activités. »
Puisqu’il est prévu que l’impact économique de la pandémie dure encore longtemps, la demande de services offerts par les banques alimentaires et le besoin de soutien vont continuer.
Greg Trotter a ajouté « Les banques alimentaires font face à des hausses de coûts et à un besoin grandissant de dons et de bénévoles. C'est une façon sécuritaire et valorisante d’aider. »
Comme le déclarait Michael Nordman, « Pour Molson Coors, le don est un prolongement naturel de son engagement envers les communautés où elle est présente. Les besoins dans nos collectivités ont vraiment augmenté et l’insécurité alimentaire est devenue l’un des plus grands problèmes engendrés par la pandémie. Il était important pour Molson Coors de redonner aux communautés où nous travaillons et vivons en leur offrant de l’aide et en répondant à leurs besoins. »